C’est officiel : en 2024 l’USB-C deviendra le « chargeur universel » pour les téléphones mobiles, les tablettes, les liseuses électroniques, les écouteurs intra-auriculaires, les appareils photo numériques, les casques et les écouteurs, les consoles de jeux vidéo portables et les enceintes portables.
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La réception de cette nouvelle diffère grandement en fonction du milieu. Pour la majorité des consommateurs peu technophiles, cette uniformisation des ports utilisés est source de simplification et était attendue depuis longtemps. Néanmoins, de nombreux bloggeurs et « influenceurs » du monde des nouvelles technologies ne cessent de mettre en garde le grand public contre les effets à moyen terme d’une telle mesure, notamment sur la mort annoncée de l’innovation.
Ces critiques se fondent sur un ressenti légitime chez les amateurs d’informatique et de technologie : l’Europe tente en effet depuis plusieurs années de standardiser le connecteur utilisé pour la charge et le transfert de données, en particulier pour les téléphones portables. La pertinence de cette démarche est solidement appuyée par les répercussions économiques et environnementales qu’elles apporteront au sein du marché européen (I). Dès lors, pourquoi le port unique a-t-il mis autant de temps à voir le jour, en dépit des solutions techniques existantes sur le marché. Cela peut en partie s’expliquer par le fait qu’un constructeur précis se soit fermement prononcé contre une solution de connecteur unique (II).
I. Légitimité de l’Union européenne
Depuis treize ans, l’Europe cherche à palier au grand nombre de solutions propriétaires pour charger les téléphones portables (A). A l’exception d’Apple, farouchement opposée à l’idée d’un connecteur universel, les accords et Directives en faveur d’un « one to charge them all » montrent à l’inverse qu’une telle mesure est assortie d’effets économiques et environnementaux bénéfiques pour les consommateurs, ce qui justifie la légitimité de l’Union européenne pour intervenir dans ce domaine (B).
A. Rappel chronologique
Au sein des instances politiques de l’Union européennes, les discussions autour de l’établissement d’un port unique pour les appareils mobiles ne datent pas d’hier.
Souvenez-vous : il y a quinze ans, l’iPhone n’était (presque) pas. Les marques dominantes sur le marché des téléphones portables étaient plutôt Samsung, Nokia, LG, BlackBerry, Sony Ericsson et Motorola. Six constructeurs, et au moins autant de chargeurs différents.
Très souvent, les constructeurs justifiaient ces changements de normes et de câbles entre chaque modèle par des innovations technologiques. En réalité, il s’agissait surtout de rendre inutilisables les accessoires précédents et de conserver le monopole sur la vente de câbles et d’accessoires en tout genre en évitant que la concurrence n’ait le temps de copier la technologie du câble pour en concevoir des moins chers.
Puis, en 2007, Apple est arrivé dans le monde des smartphones. Rapidement, le câble 30 broches s’est imposé comme étant le câble de référence d’un point de vue technologique : il permettait la recharge (jusqu’à 12 v), comportait entrée et sortie audio, pouvait sortir de la vidéo (composite et S-VIDEO), et permettait bien-sûr le transfert de données (en USB et en FireWire — vous avez sûrement oublié, c’est normal).1 De plus, l’iPod, qui était déjà équipé de ce port depuis 2003, connaissait à cette date un succès phénoménal. Les constructeurs d’accessoires en ont profité pour sortir des milliers de gadgets dont la qualité, l’utilité et la pertinence ne sont plus à prouver.
En 2009, un accord entre les principaux constructeurs de téléphones portables et la Commission européenne a permis le développement massif du port micro-USB dans les smartphones.2 Comme nous le savons tous, Apple a conservé son port propriétaire, alors même qu’elle était signataire de cet accord. A l’inverse des autres entreprises signataires, la firme californienne n’a pas équipé l’iPhone, l’iPad ou l’iPod d’un connecteur micro-USB. Bien au contraire, elle a maintenu son connecteur maison et s’est contenté de proposer des adaptateurs qui n’ont pas rencontré un franc succès de par leur prix excessif et leur manque de praticité en utilisation concrète par le consommateur.
En 2012, à l’occasion de la sortie de l’iPhone 5, Apple décide de remplacer son mythique port 30 broches par un connecteur plus fin, moins encombrant et réversible : le port Lightning. C’est à cette époque que les critiques envers l’obsolescence programmée ont commencé à se faire entendre. De nombreux utilisateurs possédaient des accessoires (notamment des chaînes Hi-fi) rendus obsolètes avec le nouveau connecteur – ou qui nécessitaient dorénavant l’achat d’un adaptateur.
A l’époque déjà, Apple avait évité de justesse le port micro-USB que ses principaux concurrents comme Samsung, Huawei, HTC et Blackberry utilisaient. Pour y parvenir, Apple commercialisait un adaptateur étrange qui était volontairement sur-facturé afin d’orienter le consommateur vers le câble original proposé par la marque.
En 2014, le Parlement de l’Union européenne a voté la Directive 2014/53 relative « à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d’équipements radioélectriques », qui pose la première pierre dans l’établissement d’un chargeur unique au sein du territoire de l’Union européenne.4 Elle fut complétée en mars 2018 par un mémorandum d’entente proposé par la Commission européenne et signée par les acteurs majeurs du secteur (dont Apple, Google et Samsung).5
Néanmoins, ce texte ne s’avançait pas à imposer aux constructeurs d’abandonner leurs connecteurs propriétaires (en particulier le port Lightning d’Apple). En pratique, elle leur imposait uniquement de proposer à la vente un câble qui comportait un port USB-C, c’est à dire la norme choisie par la Commission européenne. Les constructeurs pouvaient donc se mettre en conformité avec cette Directive à travers trois solutions6 :
- avec un câble USB-C aux deux embouts
- avec un câble USB-C vers USB-A (smartphone USB-C + chargeur USB-A)
- avec un câble USB-C vers port propriétaire (embout Lightning + chargeur USB-C)
En 2020, le Parlement européen vote une motion non contraignante visant à définir l’USB-C comme connecteur unique pour certaines familles de produits, en particuliers les appareils portatifs comme les smartphones, les tablettes, les casques et écouteurs, consoles de jeu portables, etc.
Les choses s’accélèrent en septembre 2021 avec la proposition d’une Directive émanant du Parlement et du Conseil de l’Union européenne visant à modifier celle de 2014. On y retrouve ainsi la détermination du connecteur USB-C comme celui à choisir, entre autres car déjà largement utilisé dans le monde entier, et ce pour des appareils très divers.
Enfin, en ce mardi 7 juin, un accord provisoire a été trouvé, marquant la fin des trilogues, ultime étape avant l’entrée en vigueur du texte, espéré pour cette fin d’année 2022.
B. L’Union peut-elle et doit-elle intervenir dans ce domaine ?
Comme à chaque nouvelle législation d’harmonisation émanant de l’Union européenne, la question de l’illégitimité pour le Parlement et la Commission d’intervenir dans ce domaine a été soulevée.
Rappelons à titre liminaire la base juridique du texte concerné, à savoir les articles 114 et 26 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).7 Le premier pose le fondement d’une réalisation qui est chère à l’Union, le marché intérieur : un espace de libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux. Quant à l’article 114 du TFUE, il vient préciser l’étendue des pouvoirs attribués à la Commission et au Conseil de l’U.E. pour la réalisation de ce marché intérieur. Ainsi, il dispose que : « La Commission […] prend pour base un niveau de protection élevé en tenant compte notamment de toute nouvelle évolution basée sur des faits scientifiques. Dans le cadre de leurs compétences respectives, le Parlement européen et le Conseil s’efforcent également d’atteindre cet objectif. ».
L’on pourrait arguer que des institutions européennes ou nationales n’ont pas à se prononcer sur les technologies que des constructeurs privés doivent utiliser, encore moins de leur en imposer une en particulier. En effet, du moment que le consommateur ne subit pas une technologie, qu’importe qu’elle soit propriétaire, onéreuse, polluante ou moins pratique si ce dernier en est satisfait. Après-tout, très peu d’utilisateurs d’iPhone se plaignent du connecteur actuel de leur appareil : certes, les câbles sont en moyenne plus chers, dû au fait qu’ils doivent être équipés d’une puce de contrôle vendue par Apple, mais ils fonctionnent bien, assurent un débit de transfert des données satisfaisant et permettent la charge rapide.
Cependant, compte tenu de l’importance que prennent les smartphones et les appareils connectés dans notre quotidien, il apparaît évident que leur régulation devient aujourd’hui nécessaire. Le DMA et le DSA, même si ils ne concernent pas à proprement parler les appareils visés par le projet de Directive, en sont le meilleur exemple. La Commission estime par ailleurs que la grande diversité des câbles de recharge est une source de pollution environnementale importante : ce chargeur unique permettra d’éviter l’utilisation de 2600 tonnes de matériaux mais aussi la production de 980 tonnes de déchets.8
L’écologie allant de pair avec l’économie, la Commission met aussi en avant l’effet bénéfique d’une telle mesure, à la fois pour le consommateur européen, mais aussi pour les revendeurs. Pour les premiers, l’entrée en vigueur du chargeur unique signifie une économie annuelle de 250 millions d’euros ; les distributeurs pourront, quant à eux, espérer un chiffre d’affaire incrémenté de 457 millions d’euros pour l’ensemble du marché européen.
Pour le consommateur, cette harmonisation ne présente que des avantages. Associée au découplage (le fait pour les constructeurs de ne pas systématiquement fournir le câble de recharge dans la boîte), cette mesure devrait permettre de réduire utilement le volume de déchets produits (notamment en cas de renouvellement du matériel du consommateur, ce dernier disposant déjà d’un câble de recharge), tout en donnant au consommateur plus de liberté quant au type de câble souhaité (solidité, puissance, longueur, style, marque, etc.).
Etrangement, beaucoup de médias et d' »influenceurs » du monde des nouvelles technologies se sont montrées extrêmement dubitatifs quant à cette annonce ; se faisant parfois les avocats des intérêts des industriels.9
II. Risques pour l’industrie
La plupart des critiques envers l’annonce de l’arrivée de ce port unique à l’horizon 2024 portent en réalité sur les effets à long terme de l’harmonisation, notamment en ce qui concerne le frein à l’innovation qu’elle représenterait (A). Contrairement à ce que le projet d’amendement laisse entendre, il n’impose pas l’USB-C comme connecteur unique ad vitam æternam (B).
A. Le cas Apple
Comme nous l’avons vu, les premières tentatives de l’Union de trouver un chargeur unique pour les « équipements radioélectriques » remonte à 2009. A cette époque, le marché des téléphones portables était très différent, et on comptait encore de nombreux standards qui s’affrontaient pour tenter de régner sur le marché, et ce, dans tous les domaines (prises, systèmes d’exploitation, extensions de fichiers, logiciels de synchronisation, etc.). De plus, l’un des seuls connecteurs qui était envisagé était le micro-USB : il répondait en effet aux contraintes techniques de l’époque, et permettait aux constructeurs de poursuivre leur course vers la finesse de leurs appareils.10 Apple, qui avait signé pourtant signé le protocole d’accord (memorandum of understanding, « MoU » en anglais), avait contourné ce dernier en proposant un adaptateur micro-USB vers Lightning (son connecteur propriétaire), ce qui n’était bien évidemment pas ce qui était voulu in fine par la Commission européenne.
Quant aux autres constructeurs, tous, sans exception, ont adopté le micro-USB, et ce en 2013.11 Puis, progressivement, à partir de 2017, les smartphones (hors Apple) ont massivement été équipés de ports USB-C, le nouveau connecteur venu remplacer le micro-USB. Aujourd’hui, si vous possédez un smartphone ou une tablette fonctionnant sous Android, ou que vous possédez un ordinateur portable récent, il est plus que probable que vos appareils soient équipés de cette connectique.
Seul Apple refuse d’équiper ses appareils mobiles du connecteur USB-C. Parmi les justifications avancées, le constructeur soutient qu’une telle obligation freinerait l’innovation, ce qui nuirait aussi bien à l’industrie qu’au consommateur.13 Une phrase d’abord. Celle de Thierry Breton, qui, à mon sens, résume à l’excellence l’inepte situation dans laquelle Apple et l’Europe se trouvent :
Je connais ces entreprises depuis des années. Chaque fois que nous présentons une proposition, elles commencent à dire « oh, ce sera contre l’innovation ». Non, ce n’est pas contre l’innovation, ce n’est contre personne. Comme tout ce que fait la Commission, c’est pour les consommateurs.
Thierry Breton (via Reuters)
Face aux arguments d’Apple, l’on pourrait rétorquer que factuellement, l’entreprise semble ne pas vouloir abandonner son connecteur propriétaire pour des raisons économiques. Le connecteur Lightning, breveté par Apple, peut seulement être fabriqué et vendu par Apple. Les fabricants d’accessoires tiers (comme Belkin) doivent obtenir une certification spéciale délivrée par le constructeur (Made for iPhone/iPod/iPad « MFi »), ce qui nécessite aussi de lui verser des royalties.14 Par le passé, Apple a même intégré un blocage logiciel inclus dans le système d’exploitation iOS, empêchant la recharge du téléphone au moyen d’un câble ne disposant pas de la puce MFi.15
Selon moi, une telle pratique restreint l’innovation, et n’est de toute manière plus justifiée par l’état du marché en 2022. En effet, le coût supporté par le développement du connecteur Lightning (qu’on estime avoir débuté au moins en 2010 – soit deux ans avant sa sortie) est très probablement absorbé, et la technologie doit être rentabilisée depuis bien longtemps.16 Enfin, il est indéniable que le mode de consommation du consommateur final a considérablement évolué depuis le début des années 2000. Il dispose de nombreuses sources d’information, plus facilement accessibles qu’autrefois, qui lui permettent de comparer les produits proposés sur un même marché. De plus, la multiplication des places de marché comme Amazon, eBay ou Aliexpress montrent qu’une certification comme celle d’Apple perd son intérêt. Premièrement car son usurpation est rendue extrêmement facile, dû au fait que ces places de marché ne régulent pas (ou très peu) les annonces des vendeurs sur leur plateforme. En conséquences de quoi, beaucoup de revendeurs apposent le logo « Made for iPhone » à côté des produits, alors même qu’ils n’ont pas obtenu ladite certification.17
Secondement, même si il ne s’agit pas d’une source d’information fiable sur laquelle le consommateur peut fonder son choix, les sections « Commentaires » et « Avis » des acheteurs sur ces places de marchés sont de plus en plus consultées par les consommateurs. Cela réduit donc le risque pour ces derniers d’acheter un produit défectueux, non conforme, ou qui représenterait un danger.18
Un autre angle de réponse, bien moins exploité car facilement attaquable, est celui de l’image de marque que véhicule le port Lightning. A la différence de tous les autres constructeurs, Apple dispose encore de son propre câble, que seuls ses produits peuvent utiliser. De fait, le consommateur est susceptible de demander un câble « pour Android » ou un câble « d’iPhone ». Non négligeable, cette différence permet à Apple de se différencier en tous points des autres constructeurs et d’éviter que l’image quasi-parfaite de ses produits ne soit altérée par la qualité de fabrication ou l’apparence peu séduisante d’un câble provenant d’un autre fabricant.
B. L’Union fait la force
Le projet d’amendement de la Directive 2014/53 est bien plus contraignante que les précédents textes communautaires. D’abord, il coupe court à toute possibilité de contourner l’objectif d’un chargeur unique pour tous les appareils, notamment en fournissant un adaptateur comme l’avait fait Apple dans le passé. Enfin, contrairement à ce que vous pourrez lire dans certaines sphères, l’Europe ne « verrouille » pas les constructeurs et n' »enferme » pas les consommateurs avec l’USB-C.19 L’amendement de la Directive fait mention d’un chargeur unique, susceptible « […] d’adaptation en temps utile des exigences techniques ou des normes spécifiques […] ». Cela signifie que l’Union n’a que faire du connecteur USB-C à proprement parler, et qu’il se peut que la norme change dans une quelques années, lorsque l’USB-D sera développé et qu’il sera démontré qu’il répond efficacement à l’usage que les consommateurs demandent.
Pour conclure, j’estime qu’il ne faut pas sous-estimer la dimension politique de cet accord provisoire. Il s’agit ni plus ni moins d’un bras de fer que l’Union européenne a gagné contre Apple. S’il est représentatif de la puissance des outils normatifs de l’Union, il permet aussi de mesurer l’inertie qui accompagne parfois le processus législatif, en particulier en ce qui concerne la protection des consommateurs, au préjudice de ces derniers. Paradoxalement, il est pourtant fréquent de les voir prendre position pour les constructeurs, preuve que les lobbying des industriels, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies, est particulièrement efficace.
Sources et bibliographie
Image d’illustration réalisée par mes soins. Libre de réutilisation sous conditions consultables ici : <lien>.
- Kineteka Systems, ‘Kineteka Systems – PodBreakout’ (Kineteka, 25 October 2011) <https://web.archive.org/web/20111025202541/http://www.kineteka.com/PodBreakout-v1.aspx>.
- European Commission, ‘Harmonisation of a Charging Capability of Common Charger for Mobile Phones’ (European Commission Press Corner) <https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/MEMO_09_301>.
- Illustration de Pierre Dandumont, sur son blog journaldulapin.com. Utilisée avec son aimable autorisation.
- Directive 2014/53/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d’équipements radioélectriques et abrogeant la Directive 1999/5/CE Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE <lien>
- Memorandum of Understanding on the future common charging solution for smartphones du 20 mars 2018 <lien 1 – lien 2>
- « Le chargeur de l’iPhone devrait passer à l’USB-C d’ici 2021 », iGeneration.fr <lien>
- https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?reference=2021/0291(COD)&l=fr
- COM(2021)547 – Proposition de Directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la Directive 2014/53/UE relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d’équipements radioélectriques, p. 10 <lien 1 – lien 2 – lien 3>
- « Sondage : Pour ou contre le passage au tout USB-C chez Apple ? », Macgeneration.co <lien>
- https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_09_1049 et https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_10_1776
- « Study on the impact of the MoU on harmonisation of chargers for mobile telephones and to assess possible future options », Direction générale des entreprises et de l’industrie (Commission européenne) et Risk & Policy Analysts (RPA) publié par l’Office des publication de l’Union européenne, p.30 <lien>
- Illustration de Rob Pegoraro – Partagé sous licence CC BY-NC-SA 2.0 <lien>
- « EU plans one mobile charging port for all, in setback for Apple », Reuters <lien>
- Bien que le montant exact soit inconnu, il est reconnu qu’il pèse lourdement sur les fabricants tiers souhaitant proposer des câbles et accessoires « certifiés ». Voir : https://www.igeeksblog.com/apple-mfi-certified/
- « iOS 7 Killed Off Some Unlicensed Lightning Cables, But Here’s A Fix That Might Work For You », Cult of Mac <lien>
- « Un prototype de câble Lightning », Journaldulapin.com <lien>
- « Comment vérifier si un accessoire iPhone est vraiment certifié MFi », iGeneration.fr <lien>
- « New Study Highlights the Importance of Online Reviews in Local Search », SocialMediaToday <lien>
- « L’USB-C ne sera pas pour toujours le standard du chargeur universel », Numerama <lien>